L'Assemblée nationale a adopté la levée de l’immunité parlementaire de Mouhamadou Ngom, plus connu sous le nom de Farba Ngom, au terme d’un vote marqué par une large majorité en faveur de la décision. Sur 136 votants, les 120 députés ont voté pour, 3 contre avec 10 qui ont délégué leurs votes et 3 se sont abstenus.
Cependant, cette procédure a été vivement critiquée par la députée Aïssata Tall Sall. Face à la presse, elle a dénoncé une démarche qu’elle qualifie de politique et entachée d’irrégularités.
« Vous venez d'assister au débat qui est un débat encadré par la loi portant sur la levée de l'immunité parlementaire de notre collègue Farba Ngom. Jamais dans l'histoire de l'Assemblée nationale, une demande de levée d'immunité parlementaire n'a autant porté à controverse et à débat. Mais c'est parce que dès le départ, nos collègues députés qui avaient en charge de mener cette affaire ont décidé de violer la loi de façon flagrante et délibérée, » a-t-elle déclaré.
Elle a également fustigé la composition et le fonctionnement de la Commission ad hoc, accusant ses membres de faire dans l’impartialité : « Pensez-vous que les mêmes membres de la commission ad hoc, qui sont juge le jour et procureur implacable contre Mouhamadou Ngom la nuit, puissent garantir une procédure juste ? Quelle est cette précipitation avec laquelle ils ont engagé les choses ? »
Pour le député de Takku Wallu, « la rapidité des travaux de la commission réalisés en moins de dix jours et l’absence de documents probants constituent des atteintes graves à la crédibilité de la procédure. » Elle a également dénoncé l’influence présumée de l’exécutif sur le pouvoir législatif : « Depuis que nous sommes là, nous sommes à la remorque du gouvernement, à la remorque de l'exécutif. Ce n'est pas l'idée qu'on se fait d'une Assemblée nationale digne et souveraine. »
Désormais, Farba Ngom devra répondre devant la justice. Selon Aissata Tall Sall, il compte faire face avec « la conscience de l’innocent ». « Il n'a absolument rien fait. Il le sait, nous le savons, et eux-mêmes le savent, » a-t-elle.
Cependant, cette procédure a été vivement critiquée par la députée Aïssata Tall Sall. Face à la presse, elle a dénoncé une démarche qu’elle qualifie de politique et entachée d’irrégularités.
« Vous venez d'assister au débat qui est un débat encadré par la loi portant sur la levée de l'immunité parlementaire de notre collègue Farba Ngom. Jamais dans l'histoire de l'Assemblée nationale, une demande de levée d'immunité parlementaire n'a autant porté à controverse et à débat. Mais c'est parce que dès le départ, nos collègues députés qui avaient en charge de mener cette affaire ont décidé de violer la loi de façon flagrante et délibérée, » a-t-elle déclaré.
Elle a également fustigé la composition et le fonctionnement de la Commission ad hoc, accusant ses membres de faire dans l’impartialité : « Pensez-vous que les mêmes membres de la commission ad hoc, qui sont juge le jour et procureur implacable contre Mouhamadou Ngom la nuit, puissent garantir une procédure juste ? Quelle est cette précipitation avec laquelle ils ont engagé les choses ? »
Pour le député de Takku Wallu, « la rapidité des travaux de la commission réalisés en moins de dix jours et l’absence de documents probants constituent des atteintes graves à la crédibilité de la procédure. » Elle a également dénoncé l’influence présumée de l’exécutif sur le pouvoir législatif : « Depuis que nous sommes là, nous sommes à la remorque du gouvernement, à la remorque de l'exécutif. Ce n'est pas l'idée qu'on se fait d'une Assemblée nationale digne et souveraine. »
Désormais, Farba Ngom devra répondre devant la justice. Selon Aissata Tall Sall, il compte faire face avec « la conscience de l’innocent ». « Il n'a absolument rien fait. Il le sait, nous le savons, et eux-mêmes le savent, » a-t-elle.
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